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La revue Cinéscopie, est une revue trimestrielle qui s’adresse aux amateurs de cinéma : cinéphiles et cinéphages, collectionneurs, cinéastes amateurs et autres curieux.

44 numéros ont été publiés de 2006 à 2016.

Ce blog vous propose de découvrir les anciens articles de la revue et quelques nouveaux textes publiés au gré de mes envies.


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vendredi 28 novembre 2014

COLLECTION - La plus belle trouvaille 2

VOTRE PLUS BELLE TROUVAILLE DE COLLECTIONNEUR 



Après P. Guérin et C. Bataille, Gilbert Sarradin nous livre à son tour sa plus belle trouvaille : MAX LINDER " Le Roi du cirque " (1924). 

Il y a de cela dix ans bientôt, je languissais de ne pouvoir acquérir en Super-8 quelques oeuvres du grand Max Linder lorsque, déambulant dans la salle Jean Vilar des " Cinglés du cinéma ", à Argenteuil, un quidam se proposa de m’apporter le lendemain une bobine de 180m de sa collection concernant cet artiste, sur quoi il était incapable de me donner des précisions. 

Le lendemain donc, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une copie espagnole intitulée Max Domader por Amor, en Super 8 son magnétique, que j’acquis pour une somme très raisonnable. A la projection, chez moi, je découvris une copie acceptable sur le plan de l’image, mais affligée d’un commentaire hispanique insupportable, décrivant l’action. Ce Max Domador por Armor était considéré comme un épisode d’une série intitulée Nuestros queridos comicos. Quel était donc cet OVNI ? 




Certaines scènes me disaient quelque chose, entre autres celle où Max, en habit de dompteur, fait face à un lion perché sur le dos d’un cheval. La traduction du titre me donnait Max dompteur par amour, mais la filmographie la plus complète de cet artiste ne le mentionnait pas. C’est alors que j’eus l’idée de consulter l’ouvrage de Maud Linder sur son père, dans l’édition Atlas : LES DIEUX DU CINEMA MUET. Banco ! Je découvris que le titre Le Roi du Cirque, film considéré comme perdu, fut d’abord intitulé Max dompteur par amour, sur le script original. Je venais de retrouver, sans le savoir, la moitié du dernier long métrage de Max Linder. Bien sûr, j’authentifiai rapidement sa partenaire Vilma Banky, qui sera, deux ans plus tard, celle de "Rudy" Valentino dans Le Fils du Cheik. 



Tarantino a bien raison, dans son film Inglourious Basterds, de citer Max avant Chaplin lorsque le jeune nazi cinéphile (Daniel Brühl) rencontre la directrice du cinéma parisien (Mélanie Laurent) afin d’essayer de la séduire. 

Gilbert Sarradin


(Article publié dans Cinéscopie n°23 - septembre 2011)


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