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La revue Cinéscopie, est une revue trimestrielle qui s’adresse aux amateurs de cinéma : cinéphiles et cinéphages, collectionneurs, cinéastes amateurs et autres curieux.

44 numéros ont été publiés de 2006 à 2016.

Ce blog vous propose de découvrir les anciens articles de la revue et quelques nouveaux textes publiés au gré de mes envies.


Les opinions exprimées dans les articles sont de la responsabilité de leurs auteurs. Elles ne représentent pas l’expression de la rédaction.

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vendredi 26 décembre 2014

TECHNIQUE - Projecteur - Silma 240 S


LE PROJECTEUR SILMA 240 S
Par Michel Gallois 


Je tenais à vous présenter ce projecteur, comme simple utilisateur. Le Silma 240 S fut un excellent projecteur muet et sonore dont la conception et la qualité de fabrication vont retenir l’attention de la marque Bolex, pour son premier projecteur super 8 mm sonore, le célèbre SM8, directement dérivé de la version super 8 mm du Silma 250 S fabriqué en Italie. 

Le Silma 240 S (photo Lionel Proust) 

C ‘est du solide ! Essentiellement fabriqué en métal (environ 11 kilos). La fixité est bonne et assurée par une griffe à deux dents ainsi que le défilement par deux débiteurs dentés dont l’inférieur est de grand diamètre. 

La luminosité, elle aussi, est bonne avec une lampe quartz avec miroir et condenseur optique. Le centrage est réglable et une position sous-voltée est disponible pour la sonorisation (25%) : 12 V/100 W. 

Une turbine indépendante silencieuse assure un refroidissement efficace. 

Le zoom de base en monture Ø 25 : 15/25 mm ouvert à 1,3 pouvait être complété par une focale fixe : 20 mm ouverte à 1,3, plus lumineuse. Le réglage du point se fait par un bouton latéral. 


Le bloc porte-objectif basculé (photo Lionel Proust) 

Le bloc porte-objectif bascule afin d’avoir accès au couloir et à la fenêtre. Le presseur est du côté émulsion. Deux presseurs latéraux maintiennent le film. 

La capacité de bobine est de 250 mètres. 

Les vitesses sont de 18 ips et 24 ips. Le changement de vitesse est mécanique, par la variation du diamètre de la poulie-moteur. 

Une courroie crantée assure l’entraînement des bobines. 

Le chargement est simple et actionné par le levier au-dessus du débiteur supérieur. Cette solution sera reprise par Beaulieu sur le 708 EL, tout comme le réglage du cadre par variation de la hauteur de la fenêtre. 

Le système avec deux canaux est simple et efficace. Il préserve les têtes magnétiques. 

Deux potentiomètres : un pour le volume et l’autre pour la tonalité. Une sortie est prévue pour le haut-parleur en 5 , puissance de 4 W et une autre pour brancher une lampe de salle synchrone. 

Les caractéristiques, en enregistrement-reproduction étaient données pour : 75 à 8000 Hz à 24 ips. 

Deux entrées : une pour « le phono » et l’autre pour « le micro », enregistrement avec surimpression possible. 

Origine du projecteur : 1964 

Prix (en 1965) : environ 1200 francs 

Accessoires proposés : mélangeur pour le son et valise avec haut-parleur habillée façon cuir, de couleur beige, avec garniture intérieure en velours vert. 

Le Silma 240 S capot arrière enlevé (photo Lionel Proust) 

J’ai acquis ce projecteur d’occasion, aux Puces de Montreuil, avec sa valise. J’ai juste remplacé la courroie moteur et l’objectif d’origine par un Berthiot : 17/28 mm ouvert à 1,3. 

J’apprécie le silence du fonctionnement de cet appareil avec une bonne luminosité. Il ne chauffe pas, la reproduction du son est bonne (je n’ai cependant pas effectué d’enregistrement) surtout à 24 ips. 

A ce jour, les copies de films en 8mm standard sonore sont rares mais on trouve de nombreuses copies en muet et ce projecteur est bien agréable à utiliser car il accepte sans problème les longs métrages.


 (Article publié dans Cinéscopie n°13 - Mars 2009)







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